Mon approche repose sur la thérapie Intelligence Relationnelle® développée par le Dr neurologue François Le Doze, et la Communication Non-Violente de Marshall Rosenberg.
La thérapie Intelligence Relationnelle réunit plusieurs modèles et théories complémentaires : la Théorie polyvagale, la Théorie de l’attachement et le Système Familiale Intérieur (IFS).
Elle permet la résolution des traumatismes psychiques complexes et des troubles de l’attachement, à l’origine de nombreux troubles psychiques et des difficultés relationnelles comme la dépendance affective.
Pour cela, l’Intelligence Relationnelle s’appuie sur la dynamique relationnelle patient/thérapeute, sur la relation interne du patient avec ses parts, et sur sa plasticité cérébrale.
Le thérapeute utilise la corégulation pour permettre au patient de retrouver de la sécurité intérieure et la métacognition pour l'aider à prendre conscience de ses mécanismes de protection internes.
La Théorie polyvagale a été développée par le neuroscientifique Dr. Stephen Porges, à partir de 1995.
C’est une découverte fascinante qui nous offre une nouvelle compréhension de notre système nerveux et des réponses inconscientes de notre corps aux situations de sécurité et de danger.
En séance de Thérapie IR, je vous aide à prendre conscience de votre système nerveux et à repérer dans quel état du système vous êtes. Je vous accompagne en corégulation pour permettre de retrouver un état régulé ventral.
L’Intelligence Relationnelle repose également sur les dernières connaissances en matière de neuroplasticité du cerveau et l’impact des traumas sur son fonctionnement. Celles-ci ouvrent la voie à de nouvelles méthodes thérapeutiques comme l’Intelligence Relationnelle, qui permettent aujourd’hui de résoudre ces traumatismes et notamment les troubles de l‘attachement.
La Théorie de l’attachement a été développée par le psychiatre et psychanalyste John Bowlby dans les années 60.
L’attachement, un mécanisme inné.
Pour survivre dans les premières années de sa vie, l’enfant dépend totalement des personnes qui s’occupent de lui : ses figures d’attachement. C’est dans les relations avec ses figures d’attachement que l’enfant va développer sa façon d’être en relation avec les autres. Le bébé est incapable de réguler ses émotions tout seul. Quand il signale son mal-être en pleurant et en criant, il sollicite l’attention pour obtenir une réponse à son besoin. Cette combinaison de signaux/réponses va façonner le comportement d’attachement de l’enfant et son estime de lui-même pour le reste de sa vie.
C’est sa capacité à nouer des liens avec les autres, à se sentir en confiance et à gérer ses émotions qui en dépend. Ces comportements seront enregistrés au plus profond de lui dans son système nerveux autonome, et auront des conséquences importantes sur ses relations futures, selon le type d’attachement qu’il construit avec ses proches.
Les différentes formes d'attachement
L’enfant se sens protégé et réconforté quand il en a besoin, il se sent exister dans les yeux de l’autre et vit des moments de joies, il se sent accueilli dans ses émotions et dans sa singularité, il a la sensation d’avoir sa place dans la famille et d’être soutenu dans ses explorations, et il vit une continuité dans la relation avec sa figure d’attachement.
« Fuis moi je te suis, suis moi je te fuis !» Il existe plusieurs types d’attachement insécure.
L’enfant ne vit pas toujours de la sécurité dans la relation. Les réponses de la figure d’attachement ne sont pas constantes ni prévisibles. L’enfant vit de l’anxiété, il a tendance à rester toujours proche de son parent et à exagérer les signaux pour avoir de l’attention. Quand le parent se rend disponible, l’enfant a du mal à se calmer car il a peur que ça s’arrête. La relation représente un danger car le risque c’est qu'elle prenne fin. L’enfant exprime de la jalousie et demande toujours plus de preuves d'amour sans que ce ne soit jamais suffisant
L’enfant ne ressent pas l’accueil et l’engagement de sa figure d’attachement pour répondre à ses besoins. Il peut vivre du rejet, de l’abandon, ou une forme d’intrusion, de non-respect de ses limites. En réponse à cette situation, il intègre qu’il ne compte pas pour l’autre et il apprend à se débrouiller tout seul. La relation représente un danger, parce qu’elle fait vivre du rejet ou parce qu’elle est enfermante (sensation d’exister pour les besoins de l’autre non pas pour ses propres besoins).
L’enfant vit des négligences quotidiennes et/ou de la maltraitance physique et/ou psychique. L’enfant se sent menacé par l’imprévisibilité et l’incohérence de la personne censée assurer sa sécurité. Il ne sait plus quelle attitude adopter et ne parvient pas à adapter ses comportements d’attachement. Il perd le contrôle de ses émotions et devient lui aussi imprévisible. Il repousse ou se cramponne à sa figure d’attachement, ou bien s’enferme dans le mutisme ou vit des colères extrêmes. Puis il développera des comportements de contrôle de l’autre, de renversement des rôles et de manipulations.
Heureusement, nous savons aujourd’hui qu’il est possible de créer de nouveaux comportements d’attachements, grâce à la plasticité cérébrale, c'est-à-dire notre capacité à apprendre de nouvelles façons de réagir à une situation, tout au long de notre vie.
En tant que thérapeute en Intelligence Relationnelle, je me mets en posture de figure d’attachement sécure, afin de vous permettre de développer de nouveaux comportements d’attachement et de changer en profondeur votre relation à vous-mêmes et aux autres.
C’est une thérapie modélisée par le Dr. Richard Schwartz dans les années 90 aux États-Unis. Elle considère que la psyché humaine est constituée d’un bloc central, appelé le Self, entouré d’un ensemble de parties, alors que la psychologie classique la considère comme un bloc unique qui se fragmente lorsqu’il y a des troubles.
Le Self c’est la pleine conscience, la branche vagale ventrale en TPV, avec ses 8 qualités : calme, connexion, confiance en soi, clarté, curiosité, créativité, compassion et courage. En IFS, les parties interagissent entre elles et avec le Self, cela forme un système à l’intérieur de soi.
Lorsque tout va bien, le Self est au centre et agit en chef d’orchestre pour maintenir l’harmonie du système intérieur. Il écoute les parties qui ont peur, qui jugent ou qui cherchent à contrôler et prennent des décisions ajustées aux situations, même en cas de danger. Les parties ont confiance dans le Self, la personne peut s’épanouir dans la vie et dans ses relations avec elle-même et avec les autres.
Lorsque des difficultés apparaissent et se cumulent dans la vie, parfois très tôt, les parties se renforcent et se multiplient. Elles envahissent le Self et cherchent à imposer leur vision du monde avec leurs pensées, leurs émotions, leurs comportements et leurs besoins propres.
Avec la thérapie Intelligence Relationnelle issue de l’IFS, je peux vous accompagner à travailler avec ces parties et vous aider à vous reconnecter avec votre Self.
La Communication Non-Violente a été développée et modélisée par Marshall Rosenberg, élève du psychologue Carl Rogers (Approche centrée sur la personne), dans les années 70.
C’est une manière d’être, de se relier aux autres et de communiquer. La Communication Non-Violente propose d’entrer en relation à partir de nos besoins, qui sont communs à tous les humains (la sécurité, le lien, la reconnaissance, le repos, l’apprentissage, le jeu,…) et toujours compatibles, plutôt qu’à partir des stratégies qui permettent de nourrir ces besoins qui elles peuvent être incompatibles et sont à la source des conflits.
L’empathie et la capacité à se relier à l’autre à partir du cœur sont au centre de la Communication Non-Violente.
En séance, je m’appuie sur la Communication Non-Violente pour vous offrir une écoute active axée sur vos besoins, et je vous aide à développer votre intelligence émotionnelle.